Soirée pizzas à Blaslay le vendredi 16 septembre

28 personnes ont participé à cette sortie qui s'est déroulée sous un ciel étoilée,  mais il faut avouer qu'il faisait un peu froid en fin de soirée.  Malgré tout, les participants ont apprécié les excellentes pizzas servies pratiquement à volonté. Merci à Marie et Serge, les gentils organisateurs qui ont fait un sans faute de l’entrée au dessert.

Avant de passer à table, un petit circuit avait été concocté par Serge qui connait parfaitement le secteur. Nous sommes passés devant des maisons troglodytes dont certaines sont habitées et nous avons longé les ruines d’une ancienne filature de chanvre (1).

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Mise en place des tables et de l'éclairage.

Le retour de la troupe.

Nous avons passé une belle soirée mais elle s'est mal terminée pour mon beau-frère,  qui a fait une chute à cause d'une barre de protection posée à 50 cm du sol et de l'absence  d'éclairage,  lors de notre départ. Bilan,  après avoir consulté un médecin dès le lendemain, pose d'une attelle et  repos pendant 10 jours. Courage, Philippe A !

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(1) Un article centre presse de l'ancienne usine de transformation du chanvre à Ouzilly.

C'était à la fin du 19 siècle. La culture du chanvre est alors en pleine expansion et les terres sableuses de la vallée de l'Envigne conviennent parfaitement. Une partie importante du foncier arable y est consacrée, la production s'intensifie naturellement et les marchands de chanvre se font plus nombreux.
C'est dans ce contexte, que Léopold de Fouchier, alors propriétaire du château de Tricon à Ouzilly, décide, en 1876, de faire bâtir, sur les fondations de son moulin à blé, une usine de transformation du chanvre en fil prêt à tisser. Une première dans le Poitou. Installée au lieu-dit Launay, l'usine accueille toutes les productions paysannes des environs et génère de nombreux emplois. Il faut dire que le métier demande beaucoup de main-d'oeuvre. Rouissage, égouttage, séchage, broyage, peignage... Les manipulations sont nombreuses avant de pouvoir expédier les gros ballots vers les usines de filage. Beaucoup de travail, mais également une vie sociale développée, dont on conte encore quelques épisodes aujourd'hui.
« Il y avait ce bar de Maria Noël, qui existe toujours, très prisé des ouvriers à l'heure de quitter l'usine, et puis ces fêtes pour le 14 Juillet durant lesquelles le directeur organisait des courses de canards sur les bassins à rouir », explique Jean-Luc Fervault, adjoint au maire.

Fermeture en 1923

L'usine fermera en 1923, passera dans les mains de plusieurs propriétaires, abandonnant peu à peu les lieux à la ruine jusqu'à ce que la mairie en fasse l'acquisition et décide en 2002 d'engager des travaux de réfection grâce au concours de la Drac. « Ils consistaient principalement à nettoyer les lieux, dévégétaliser les maçonneries et les restaurer par cristallisation », précise l'élu.
L'usine de Launay a vécu, il reste aujourd'hui un site patrimonial inédit à l'histoire bien vivante qui ne demande qu'à retrouver un second souffle. Ce que la mairie s'attache à mettre en oeuvre chaque 14 Juillet pour le feu d'artifice.