La chandeleur au château de Vernon le 14 février 2016 le jour de la St Valentin
Pas une goutte de pluie pour notre petite virée alors que la veille il pleuvait et le vent soufflait très fort.
28 véhicules étaient au départ de Nouaillé-Maupertuis pour visiter le musée automobile du château de Vernon, avec les commentaires du propriétaire, un vrai passionné qui parlerait des heures devant ses voitures. Comme toujours, monsieur Nylin nous a ouvert les portes de son château avec simplicité et gentillesse. Il s'est joint à nous pour déguster les crêpes faites maison, et la conversation a pu se poursuivre dans une ambiance sympathique.
Yves et son épouse ont présenté leur nouvelle acquisition, une rare APAl au sigle Porsche avec un moteur 1600, qui a été admirée par l'ensemble des participants. D'ailleurs certains n'ont pas hésité à prendre place dedans avec l'aimable autorisation de son propriétaire.
Nous remercions les épouses qui ont fait sauter les crêpes et assuré le service, Christine, Francine, Aline, Geneviève, Daisy, Patricia, Marie-Hélène et Sonia qui nous communiquera sa recette de "Nutella" maison.
Didier.
Une superbe BMW Z4 coupé que nous n'avons pas l'habitude de voir.
La "dolo" est prête pour les rallye de régularité.
Tripmaster, cadenceur, lampe loupe, tout est installé. Il ne manque que le co-pilote.
Le nouveau jouet de Jean-Jacques.
La 2CV de Brigitte a une nouvelle robe.
Deux jeunes gens sympathiques se sont joints à nous avec leur Peugeot 106 pour faire des photos de nos voitures.
Notre plaque de rallye est désormais accrochée au mur du musée.
article de presse du 09 août 2015.
Il y a seize ans, Jean-Pierre Nylin est devenu le châtelain de Vernon par amour des belles voitures. D’une ruine, il a fait un petit bijou. Mais à quel prix !
Au cœur du bourg de Vernon, le château reste invisible sauf à en franchir les portes cochères. Facile : depuis une dizaine d'années, il abrite le musée des voitures de collection de Jean-Pierre Nylin. Ah ces voitures de rêve, ces Bentley, ces Jaguar : elles sont la passion d'une vie et c'est à cause d'elles, ou grâce à elles, que leur propriétaire est devenu châtelain.
Il raconte : « Dans les années 90, j'avais une entreprise en plein Paris et j'avais réquisitionné un des sous-sols pour ma collection. Quand j'ai voulu vendre mon entreprise, il a fallu trouver une solution pour les voitures. J'ai fait les petites annonces et j'ai fini par tomber sur le château de Vernon. Ce n'était pas tant lui qui m'intéressait que ses immenses dépendances. »
" J'aurais mauvaise grâce à me plaindre "
Les exigences des vendeurs étaient modestes, et pour cause. Abandonnée à la Révolution, la bâtisse du XVIIe est rachetée en 1824. Les nouveaux propriétaires préfèrent réaliser une aile supplémentaire. A la fin du siècle dernier, le château n'a presque plus de toits, certains de ses murs, qu'il faudra remonter pierre par pierre, penchent dangereusement sur la cour… « Les Bâtiments de France m'ont regardé comme un cinglé, quand je leur ai dit que j'achetais le château. » Des subventions publiques pour une telle ruine ? Même pas en rêve. Le nouveau propriétaire a donc tout fait faire sur ses propres deniers, dont il ne manquait pas, quitte à mettre lui-même la main à la truelle pour remonter les écuries du château. La priorité, c'était de loger les voitures.
Jean-Pierre Nylin a patienté plus de six ans avant de pouvoir vivre dans « son » château. Lequel compte dix chambres, une salle à manger, un salon, un bureau, une salle de billard… On en oublie. Il y vit seul : « C'est très agréable parce qu'on a de l'espace et qu'on peut recevoir. » Le châtelain ne s'en prive pas : ses enfants, ses petits-enfants, ses amis profitent régulièrement de la vie de château.
Au fil des ans, le propriétaire en découvre aussi les contraintes : « C'est grand. On a d'autant plus de possibilités d'avoir des problèmes. » Comme cet hiver où toutes les canalisations ont gelé. « Il faut avoir les moyens : on ne chauffe pas que les pièces où on vit. Et puis il faut du personnel. Je ne me vois pas faire tous ces carreaux ! Mais j'aurais mauvaise grâce à me plaindre ! » Au contraire, le châtelain de Vernon voudrait faire école : « Je comprends les jeunes gens qui préfèrent avoir une maison moderne. Mais heureusement qu'il y a des fous comme moi pour restaurer le patrimoine. »